Commençons par ce que tout le monde met en avant : les chiffres.
Oui, des études (souvent de Matterport) montrent des statistiques impressionnantes. 49% de conversions de vente en plus. 74% d'acheteurs à distance plus enclins à faire une offre. Une réduction de 40% des visites inutiles
Ces chiffres sont séduisants.
Mais chez Création Web 360, nous avons appris à nous méfier des chiffres seuls. On peut leur faire dire ce que l'on veut. Si je vends un site cette année et quatre l'an prochain, j'aurai 400% de croissance ! Est-ce que cela fait de moi un leader du marché ?
Le pilier de notre approche, c'est la transparence et la pédagogie
Alors, au lieu de s'arrêter sur une statistique, nous préférons explorer la logique derrière elle. La vraie question n'est pas "le chiffre est-il de 49% ou 42% ?". La vraie question est :
Ce sont ces "pourquoi" que nous allons explorer. Car ce sont les seuls qui comptent vraiment. Le but, savoir ce qu'on achète et pourquoi on l'achète !
Barrière technologiqueTous les clients potentiels n'ont pas accès à la technologie nécessaire pour visualiser des visites virtuelles, comme un ordinateur performant ou une bonne connexion Internet. Cela peut limiter la portée des visites virtuelles. Il est donc recommandé de fournir également des photos classiques pour les personnes ayant une faible connexion.
Dépersonnalisation des relations client
C'est une question légitime, mais le fait que vous vous la posez prouve déjà qu'elle est fausse !
Prenons l'exemple des caisses automatiques des supermarchés : la pauvre jeune femme, pour exister, doit insister sur le bonjour ! Mais quel bonheur quand on est pressé ! Oui, le risque existe.
Vous en avez sûrement déjà eu, des clients pressés qui viennent voir la maison vite fait parce
qu'ils ont un rendez-vous derrière, ou le petit dernier à aller chercher à l'école.
La différence, c'est que la personne qui vient a déjà vu la visite virtuelle.
Elle ne vient pas faire des courses, elle vient chercher son rêve, pour certains le but d'une vie.
Alors oui, avec la visite virtuelle, vous pouvez rester en retrait, sans accompagner les clients (avec ou sans visite virtuelle d'ailleurs !).
Ou vous pouvez les accompagner, les conseiller, les avertir sur tel ou tel travaux à faire.
Les "vendeurs de lacets", que ce soit dans les magasins de bricolage ou les agences immobilières, il y en a partout.
L'humanisation dépend du savoir-être, pas de l'outil.
Répercussions de la visite virtuelle sur la technique d'ancrageLes visites virtuelles réduisent l'efficacité de la technique d'ancrage en offrant une transparence accrue et un accès égal à l'information, ce qui rend difficile la manipulation des perceptions des acheteurs. Elles permettent aux acheteurs de comparer plusieurs propriétés à leur rythme, diminuant l'effet de contraste. L'expérience immersive engage davantage les acheteurs, réduisant l'influence des stratégies traditionnelles d'ancrage. De plus, la précision de l'évaluation des espaces aide les acheteurs à se faire une opinion plus objective, favorisant des décisions d'achat plus éclairées et autonomes.
Sous-évaluation des distances
Plusieurs études ont montré que les distances perçues dans les environnements virtuels sont souvent sous-estimées par rapport aux distances réelles. Articles complets sur le sujet :
Pour un acheteur, une visite virtuelle bien réalisée n'est pas un gadget : c'est l'équivalent d'une première visite privée, mais sans les contraintes. Elle est disponible 24h/24, sans agent derrière l'épaule ni agenda à caler.
L'atout le plus immédiat est le gain de temps spectaculaire. Fini les "visites touristiques" qui font perdre un après-midi pour découvrir, une fois sur place, que le salon est minuscule, ou pire qu'il y a des travaux, que l'on ne voyait pas sur les photos (vécu !). L'acheteur peut, depuis son canapé, se promener librement dans le bien, comprendre la circulation des pièces et les volumes. Ce premier filtre lui permet d'éliminer immédiatement ce qui ne convient pas. En conséquence, les visites physiques qui s'ensuivent sont radicalement plus qualitatives : les acheteurs sont déjà convaincus du potentiel et bien plus avancés dans leur réflexion.
Là où la photographie 2D "aplatit" un logement, la visite 3D immersive lui redonne vie. L'acheteur passe de simple spectateur à acteur. Bien sûr, il peut vérifier techniquement si le canapé rentre ou mesurer la largeur d'un couloir. Mais l'essentiel est ailleurs : il peut enfin se projeter.
Il teste mentalement l'espace, évalue la lumière, imagine sa vie quotidienne. Ce n'est pas un hasard si les acheteurs passent 3 à 6 fois plus de temps sur ces annonces. Ils ne sont plus en train de "visiter" ; ils sont déjà en train d'aménager mentalement. C'est cette capacité à "vivre" le bien à l'avance qui rend d'ailleurs l'achat à distance – qu'il s'agisse d'une mutation ou d'un investissement – enfin possible et sécurisé.
Qui n'a pas entendu, une fois les cartons défaits : « Ah, moi j'aurais fait ceci... » ou « ...moi j'aurais fait cela » ? Le pire, c'est que l'idée est parfois excellente, mais elle arrive bien trop tard.
La visite virtuelle change radicalement la donne. L'achat est un acte collectif. Le lien de la visite se partage en un clic avec les parents, les enfants, ou cet ami architecte dont l'avis compte. C'est un véritable "test de résistance" pour le projet.
Oui, c'est prendre le risque d'entendre « non, c'est pas bien ». Mais c'est surtout s'offrir l'opportunité d'entendre la phrase qui change tout : « La cuisine est grande mais le salon est trop petit ? Ben casse le mur ! » On n'achète plus seul ; on décide collectivement, à tête reposée, en ayant exploré toutes les possibilités avant même la première visite physique.
Du point de vue de l'acheteur, la visite virtuelle c'est l'outil qui change tout !
Pour un vendeur, l'objectif est de vendre, et de le faire vite et bien. Une annonce avec visite 3D immersive se démarque immédiatement et capte l'attention bien plus longtemps qu'une série de photos. Les acheteurs y passent non pas quelques secondes, mais plusieurs minutes.
Cet engagement n'est pas anodin. Des études de marché montrent que ces annonces génèrent jusqu'à 49 % de contacts qualifiés supplémentaires. Plus de contacts sérieux signifie plus de chances de recevoir une offre rapidement. Le résultat est tangible : le processus de vente peut être accéléré jusqu'à 31 %. Pour le vendeur, la conclusion est simple : son bien ne stagne pas sur le marché.
Certaines statistiques affirment que les visites virtuelles permettent de vendre son bien plus cher. Il est sage de prendre ce genre d'information avec des pincettes, mais l'explication sous-jacente est parfaitement logique
La grande différence est le filtre psychologique. Une personne qui se déplace pour une visite physique a déjà été convaincue en ligne. Elle n'est pas là pour se décider ; elle est là pour vérifier que la réalité correspond à son coup de cœur. La décision d'achat est, en fait, déjà largement prise. Il est, dans ces conditions, bien plus difficile pour l'acheteur de négocier agressivement une baisse de prix.
Sur le terrain, elle est subtile : on vous fait visiter des biens chers ou décevants avant de vous présenter celui que l'agence veut vraiment vendre. Par simple contraste, ce dernier semble soudain être une bonne affaire. Votre référence mentale a été déplacée.
Mais cette fameuse "technique d'ancrage", ne prend plus. L'acheteur d'aujourd'hui est éduqué, il a accès à toute l'information en ligne. Pire, elle est même devenu néfaste, car elle brise la confiance que vous auriez dû avoir avec votre client potentiel.
Bien sûr, il existera toujours des clients qui comparent une maison en Seine-Maritime avec une autre, vue pas chère, dans la Creuse. Mais ils finiront par se rendre compte tout seuls de la réalité du marché, sans avoir besoin d'une 'leçon' par l'ancrage qui ne fera que les braquer.
C'est une question que chaque agences immobilière.Le comportement de l'acheteur a été bouleversé. L'époque où il poussait la porte d'une agence ou cherchait "Agence Dupont" est révolue.
Aujourd'hui, il cherche un produit. Il tape dans Google : "maison à vendre Saint-Saëns".
Faites le test vous-même. Sur les 10 premiers résultats de cette recherche, combien mènent à un site d'agence ? Souvent, un seul. Et ce n'est même pas toujours une agence locale. Le reste ? Des portails nationaux qui ont cannibalisé le trafic.
Et c'est là que le bât blesse. Votre promesse fondamentale au vendeur, c'est la visibilité. Vous lui dites : "Signez avec moi, je vais exposer votre bien à un maximum d'acheteurs." Mais si vos propres annonces, sur votre propre site, sont invisibles sur la recherche la plus évidente, quelle est votre valeur ajoutée ?
C'est une histoire révélatrice. Au départ, nous cherchions à louer avec une agence dont l'agent nous avait laissé une forte impression. Puis notre projet a évolué vers un achat.
Nous avons donc consulté divers sites, et enregistré une alerte sur celui d'une agence que nous ne connaissions pas. C'est cette agence qui nous a envoyé un e-mail pour une maison.
La surprise fut en arrivant sur place : le panneau de la première agence (celle que nous appréciions) était juste à côté de celui de l'agence qui nous avait alertés.
Lutter contre la domination des portails immobiliers est non seulement possible, mais c'est un combat que vous pouvez gagner. Votre arme, c'est votre présence sur le terrain, et la visite virtuelle en est la preuve.
Un portail national ne peut pas être physiquement présent pour réaliser une visite 3D. Son métier est d'agréger, de "vampiriser" les annonces que vous financez. C’est là que la visite virtuelle change la donne et met fin à cette concurrence déloyale.
Pour créer une visite virtuelle, il faut être sur place. C'est un contenu unique, à très haute valeur ajoutée, que vous êtes le seul à pouvoir produire. Les bénéfices de cet outil pour les vendeurs comme pour les acheteurs sont indéniables, et c'est ce qui fait sa force.
En la proposant sur votre site, vous n'êtes plus un simple fournisseur de contenu pour les portails. Vous offrez une expérience plus riche que la leur. Et comme nous l'avons vu, Google le remarque. Le temps passé par l'utilisateur sur votre page fait remonter votre site sur la seule recherche qui compte : celle du bien. Vous reprenez enfin la main sur votre visibilité.
"Google est votre ami" dis l'adage, c'est faux ! Un ami ne vous dira pas ce que vous voulez entendre mais ce que vous devez enttendre. Le pilier central de Création Web 360 c'est la transparence et la pédagogie
Non, la visite virtuelle ne peut pas actuellement remplacer les photos, car tout le monde pas du très haut débit ou est l'aise avec cette technologie. La visite virtuelle, permet la projection, Elle répond, en outre aux questions que les photos ne peuvent pas traiter : "Comment les pièces communiquent-elles ?", "Quel est le volume réel du salon ?", "Où est située la fenêtre par rapport à la porte
C'est une crainte légitime, mais dénuée de fondement.
À ce jour, aucune étude sérieuse ne montre une augmentation des cambriolages liée aux visites virtuelles de biens immobiliers. Les biens mis en vente ou en location sont déjà visibles depuis la rue, sur les photos d’annonces, sur Google Street View, etc.
C'est un peu comme pour votre voiture : On en laisse pas traîner son téléphone portable ou son sac à main. Pour la visite virtuelle c'est pareil :
Et Si elle est vide, on le montre !
C'est très simple : préparez la maison exactement comme vous le feriez pour une visite physique importante. La caméra voit tout. Il faut donc ranger, nettoyer et dépersonnaliser au maximum (enlever les photos de famille, les papiers sur le frigo...). Plus la maison est "nette", plus le rendu sera vendeur. Et évidemment on cache les objets de valeur...
Google ne "lit" pas la visite virtuelle. En revanche, il voit le comportement de l'utilisateur. Quand un visiteur passe 5 minutes sur votre annonce pour explorer le bien, au lieu de 30 secondes sur l'annonce d'un concurrent, Google reçoit un signal fort : "Cette page est très pertinente". Ce "temps passé sur la page" est un des facteurs clés qui fait remonter votre site dans les résultats de recherche.
J'ai d'autres petits secrets de fabrication, que je préférerais vous indiquer de vive voix.
J'aurais pu vous parler de CTR, de CTA, de taux de rebond, de flux de données... Avoir un vocabulaire plus "pro", donner des statistiques et des chiffres. Non, définitivement non !
L'humanisation dépend du savoir-être pas de l'outils. Vous avez déjà rencontré dans des magasins de bricolage ou autres "des vendeurs de lacets". La visite virtuelle peut même devenir un moyen d'échange constructif : faites visiter la maison, puis invitez vos clients à en reparler à l'agence tout en revisitant le bien ensemble sur un écran. La déhumanisation est un problème sociétal, mais c'est un autre sujet.
C'est sûrement la question la plus difficile à répondre... La réponse est : oui et non.
Cela dépend vraiment des individus. Une petite partie des gens perçoit les dimensions réelles ; une autre, plus grande, voit plus grand ; et plus de la moitié voit l'espace plus petit qu'il ne l'est en réalité.
Dans ce dernier cas (le plus fréquent), cela crée une très bonne surprise lors de la visite physique. Mon conseil est donc simple : il faut toujours rajouter un plan 2D en indiquant les mesures réelles de la maison. La visite 3D sert à la projection et à la circulation ; le plan sert à la vérification technique.
La plupart du temps une visite 360° "statique" suffit. Elle est photoréaliste et accessible sur tous les écrans et parfaite pour se projeter.